Et ce que j’appelle étoile est l’enfance de l’hiver
l’idée que j’ai du ciel
quelque chose qui détournerait la courbe des saisons
où ferait fléchir les choses et même
à une certaine distance
mêlerait à mai des flocons
Et ce que j’appelle étoile est d’où je voudrais vivre
tu peux mentir
l’idée que j’ai de nuits
sans heures coupables
des toiles nues de glace bleu avec
qui sait peut-être
l’Elbe lumineuse et des plaines de neige
en constellations
Et ce que j’appelle étoile sont des noms donnés
ainsi que des fantômes d’espaces blancs
de la mauvaise conscience portée en plaie
ce qu’il me reste de souffle et toi
sans visage
tu peux mentir
tu peux mentir
et être le nom donné à l’étoile d’où je voudrais vivre.
Vous avez, ma foi, une vision «fraîche» de l’hiver. Ce poème est magnifique. 🙂
Merci beaucoup pour votre commentaire. Je n’écris jamais en vers, je m’y essaie en ce moment. Je suis heureux si ça fonctionne…