L'arbre

Viens, embrasse les fantômes d’étoiles nues
Toutes les lumières que la nuit laisse en traces
Et qu’il nous faut poursuivre le moment venu
Toute la nuit avant que la nuit passe.

Viens, je sais que demain va revenir bientôt
Et que peut-être alors il te faudra partir
Et que les ombres que j’ai creusées dans ta peau
Ne laissent, le jour, aucun souvenir.

Ton nom déjà se perd dans ma mémoire
Et ton visage, et tes yeux, il ne reste rien
Ton corps entier est tombé dans le soir.

Viens, il faut que tes lèvres rendent au matin
Sa première couleur et son étrangeté,
Perdre nos heures comme au bout d’une jetée.





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