vivre a le goût des Villes Basses
et tout ce qui se passe
n’est rien
aussi loin qu’est le Tage aussi loin
l’amour lavé à l’eau claire
le vent tombé à terre
et le temps quotidien
nos rues moyennes ont l’odeur des choses niées
vois tout ce qui est et ce qui a été
Lisbonne a peut-être l’aspect de ton rêve
aussi loin qu’est le Tage aussi loin qu’est la mer
là d’où tu viens et où tu dois rester
tout en toi est donné et tout y désert
souvent je te vois
remonter ta mémoire comme on remonte un fleuve
tes yeux sont posés dans la boue
les promesses mon amour n’ont pas de goût
je viendrai bientôt te le dire à l’oreille
nous descendrons le Tage jusqu’au
vagues
heureuses d’être toujours nouvelles
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