l’été se termine
le vent est chaud d’aurevoirs à la joie
tous les jardins morts me reviennent en mémoire
l’herbe coupé jaune et le bruit des adieux
le temps passe le temps passe si lent oh les lourdes années
et les pluies qui viennent quand se termine l’été
les fruits qui pourrissent dans les chemins de terre
toute la lumière séchée sur le fil
comme les saisons lassent nos corps à la vieillesse
mon âme pense à ce que ton âme renverse
la rue est déjà froide comme le sera l’hiver
oh les peines lointaines brûlées trop souvent
ce qui pèse passe sitôt qu’on l’enterre
j’oublierai septembre autant que je l’espère
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