Mors au soleil
Les hauts arbres vont se baisser
Le vent ira la bouche pleine
Dire aux vieux le temps qu’il fait
Les volets claqueront contre la plaine
Des hommes passeront entre les blés
Œillères à la beauté sauvage
Du chemin s’entendront les pages
Froissés des tiges mortes
Guetteur inquiet tenant la porte
Lanternes brûlées par les nuages
Obscure procession des naufragés
D’une tempête ancienne