Je ne connais pas le tchèque. Derrière-moi j’ai quinze ans
de fausses traductions.

Mon visage est touché, du dedans, par une langue
qui n’est pas celle que je connais.

Je fais, jusqu’aux lèvres, dans mon crâne,
un tourbillon d’idiomes confus et mélangé.

Des pays, dans mon corps, il y en a mille,
au moins.





Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :