nous sommes plein de terribles prophéties
des coutures se défont les unes après les autres
le vêtement décousu se disperse
le linge rêche sèche sur un fil bousculé par le vent
jusqu’à la poussière l’étoffe disparaît
il n’y a plus d’épingles à nourrisses et moins encore
de mains capables de repriser la garde-robe
à chaque instant une silhouette surgit pour tout racheter :
le domaine de la honte et celui du péché
avec un lot de petits baraquements
qui figureraient la honte au bord d’un lac l’été
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