20180718_194804

« C’est vrai que le temps est compté » me disais-je, ce matin, en remplissant la baignoire. Ma jeunesse traine un long passé d’imperfection. La vapeur s’accrochait sur ma gorge comme un gaz. « Je n’étais pas blessée, cette nuit, dans le noir » – aussi vrai, pourtant, fut le couteau qui découpa mes liens.

« Ma sœur, je ne t’écrirai pas souvent. Je ne sais pas dormir dans mon grand lit d’adulte. Mes pieds touchent le métal en dormant. »

Miluše, entraperçue descendant l’escalier d’une certaine rue.





Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :